Festival A vos zincs – Le Splendid (Lille) – 23 juin 2007

Ce week-end, je pars à la découverte de Lille, une ville que je ne connais pas du tout. Anne m'accueille gentiment chez elle. Départ pour Lille le 22 juin, c'est prévu depuis longtemps. Et ça tombe bien, la veille, c'est le 21 (je suis quelqu'un de très logique vous pouvez le constater) et c'est la fête de la musique. Du coup, Anne est venue chez moi pour aller voir Laurent Madiot en concert. Mais ça, vous l'avez lu dans la revue que j'ai écrite sur ce concert.

Le prétexte au week-end lillois ? Un concert des Fouteurs de joie dans le cadre du festival A vos zincs. Ça devait être le premier concert des Fouteurs pour Anne et finalement non car elle n'a pas résisté et est venue les voir à Paris deux semaines avant. Ça me donne l'occasion de visiter cette ville dont Anne me vante les charmes depuis un moment déjà. 

22 juin au matin, nous partons direction gare du nord pour prendre le train, nous ne sommes pas dans la même voiture étant donné que nous n'avons pas réservé au même moment et que ma voiture était complète quand Anne a pris son billet. Une heure après le départ, dont environ 50 minutes de sieste pour moi ;-D, nous arrivons à Lille. Il pleut, ça me confirme dans mon idée que Lille, c'est le nord du pays et que du coup, c'est tout gris et il pleut tout le temps.

Finalement, au cours de petites balades, sous la pluie le vendredi et le dimanche, avec du soleil le samedi, je découvre une très belle ville, avec plein de couleurs.

Samedi, nous profitons du soleil pour nous promener un peu avant d'aller voir ce qui nous attend du côté du Splendid. Splendid, qui est plutôt excentré, un bus y passe, mais comme nous le verrons, ce n'est pas très pratique pour le retour étant donné qu'il ne passe pas où il faut pour nous ramener à bon port et qu'en plus, après 20h30, c'est fini. Ça va, nous avons fait le trajet à pied pour venir, nous saurons retrouver le métro pour repartir, après avoir traversé des voies ferrées (sur un pont) et le périphérique (sur un pont aussi)…

Nous sommes arrivées assez tôt vers le Splendid du coup, alors nous allons occuper notre attente dans un café pas très loin en compagnie d'une Leffe parce que bon on est dans le nord de la France et dans le nord de la France, on boit de la bière ;-D.

Quelques mots sur ce café… un grand moment, entre la radio locale Mona FM et les gens très "nature", nous nous sommes bien marrées. A noter tout de même que j'ai malheureusement une mémoire qui me permet de me rappeler des paroles de chansons que j'entendais quand j'étais jeune, très jeune… L'excellente radio Mona FM a diffusé Quand t'es dans le désert de Jean-Patrick Capdevielle et évidemment, Anne, qui n'est encore qu'un tout petit bébé, ne connaissait pas et moi si… et je me souvenais plutôt bien des paroles du refrain… ça nous a bien fait rire en tout cas. Et au fait Anne, il continue la chanson, j'ai lu un article sur lui pas très longtemps après ;-D.

Bref, après une pause sandwich très agréable, la jeune femme nous a même offert un thé à la menthe délicieux pendant qu'elle les préparait, nous sommes entrées dans la salle pour assister à ce double plateau. Sur scène : Les Fouteurs de joie et T'inquiète Lazare. Les Fouteurs ont commencé avec leur arrivée accompagnée de l'accordéon de Nicolas Ducron, avec une salle pas encore très remplie, mais ça s'est arrangé pendant le concert.

La set-list a été raccourcie car le concert ne dure qu'une heure… mais c'est trop court !!! Du coup, il y a peu de "parlotte" entre les chansons, ça rythme peut-être un peu moins le concert. Mais comme ça, il manque moins de chansons par rapport à d'habitude ;-D. Pour une fois, je vous mets la liste des chansons jouées, mais je ne sais plus si c'est dans l'ordre exact.

En mer

Bobo Léon

Chez Simone

Les bombardiers

La java des gentils

Infiniment poétique

Le cœur au bord des lèvres

Ah ! Reste sobre

Sophistiquée

La la laï

Histoire d'amour

Morceau de flamenco

Un violon un jambon

Une fois de plus je suis restée scotchée pendant le morceau de flamenco.

Une fois de plus j'ai beaucoup rit de leurs mimiques sur Chez Simone et Sophistiquée.

Une fois de plus j'ai adoré leurs délires et leur retour au calme et au sérieux surprenant pendant Sophistiquée.

Une fois de plus j'ai eu très très peur pendant la danse de l'ours (oui enfin bon, j'ai pas trop eu peur quand même hein, je sais bien que c'est Nicolas Ducron qui fait l'ours ;-D).

Une fois de plus j'ai éclaté de rire devant le personnage d'artiste égocentrique, cabot, insupportable, imbu de sa personne… de Laurent Madiot quand il chante La java des gentils.

Une fois de plus je me suis prise à rêver d'un monde poétique et musical avec Infiniment poétique.

Une fois de plus, j'ai été émue pendant Le cœur au bord des lèvres.

Bref, une fois de plus je suis ressortie d'un concert des Fouteurs de joie avec le sourire et ça, je ne suis pas prête de m'en lasser.

En ce qui concerne T'inquiète Lazare, nous ne sommes pas convaincues malgré nos deux tentatives de descente dans la salle.

J'aimais beaucoup la voix de Florent Vintrignier dans  le groupe La Rue Kétanou, une voix un peu cassée, éraillée, mais là, je trouve que c'est trop, il en fait beaucoup trop, ou alors il a trop forcé sur sa voix et ça donne ce résultat. On comprend un mot sur trois, ce n'est pas agréable à l'écoute, enfin à mon goût. J'ai été déçue. Du coup, avec Anne, nous sommes remontées au bar.

Fin de soirée, retour chez Anne… une tentative ratée de faire du vin chaud avec le vin pas génial prévu à la base pour l'apéritif du midi… sans cannelle, je ne vous conseille pas d'essayer ;-).

J'ai continué un peu à me faire mal aux doigts avec sa guitare… puis dodo, histoire de ne pas se lever trop tard pour avoir le temps de nous balader le lendemain matin sur le marché de Wazemmes.

Je ne résiste pas à la tentation de vous parler de mon premier dessert régressif… la mousse qui claque parfum barbapapa.

Avant que je ne prenne mon train, nous sommes allées manger dans un resto bien connu de Anne, l'Arrière pays. La description d'un dessert sur la carte m'a donné envie d'y goûter, le nom, J'ai dix ans, sonne déjà bien régressif, le descriptif : Mousse qui claque, parfum barbapapa et ses smarties… mmmmmm.

En fait, j'ai explosé de rire à la fin de la première bouchée parce que ça crépitait à l'intérieur de ma bouche ;-D.

Voilà l'explication de "mousse qui claque" : un peu de poudre beige sur le dessus de la mousse. Vous avez peut-être goûté, il y a quelques années (je parle du siècle dernier évidemment) à une confiserie sous forme de poudre dans un sachet… ça pétillait dans la bouche, un truc bourré de produits chimiques bien sûr, mais très rigolo. Je me suis donc marrée tout le dessert ;-D.

Bref, une petite escapade très agréable à Lille, entre pluie, soleil, vin, bière, maroilles, guitare, doigts tout rouges et douloureux, escaliers, quartiers morts, Jean-Patrick Capdevielle, cafés ouverts ou pas, concerts et mousse qui claque… Tout ça me donne bien envie d'y retourner. Merci Anne ;-).