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Un blog qui parle de musique et de concerts beaucoup, de l'actu un peu, des choses qui me font raler (et qui sont souvent en lien avec l'actualité)...

Laurent Madiot – Parc du Dispensaire (Sartrouville) – 21 juin 2007

Depuis 2 ans, je n’ai pas à me poser la question de savoir où je vais aller pour la fête de la musique. En effet, j’ai pris l’habitude (oui, 2 fois, c’est suffisant pour prendre une habitude ;-D) de me rendre à la Maroquinerie, où se retrouvent plein d’artistes que j’apprécie (Franck Monnet, Vincent Delerm, Albin de la Simone… avec des surprises comme Alexis HK, Mathieu et Louis Chédid l’an passé par exemple). Mais cette année c’est fini et de nouveau, cette terrible question fondamentale se pose : Que vais-je faire le soir du 21 juin ?

 

Une chose est sûre, il est hors de question pour moi d’aller dans des lieux trop fréquentés, j’ai horreur de la foule et je n’ai pas envie d’aller voir une énorme scène avec des artistes dont le seul talent est de squatter les émissions variétoches à la télé… Ces propos n’engagent que moi évidemment et reflètent mon ras le bol de voir toujours les mêmes têtes qui sont censées représenter le monde de la musique dans les médias.

 

Bref, trêve de digressions, quand j’apprends que Laurent Madiot jouera à Sartrouville, pas très loin de mon boulot, je n’ai aucune hésitation, j’irai le voir. Quand en plus, j’apprends qu’il y aura une batteuse sur scène ce soir-là, il est évident que je ne veux pas rater ça.

Anne est tentée de venir sur Paris à cette occasion, et comme il est prévu que j’aille chez elle le lendemain, ça tombe plutôt bien, nous ferons le trajet dans le même train.

 

Je finis le travail à 18h, ça nous laissera le temps de trouver le Parc du Dispensaire, qui s’avère difficilement localisable sur le site de la ratp quand je regarde l’itinéraire (enfin si c’était la seule chose que ce site ne localise pas, ça ne serait pas bien grave, mais ce n’est pas le cas).

 

Anne doit me retrouver à Argenteuil, à mon travail, vers 18h. Dans la journée, j’apprends avec une joie énorme que j’ai droit à une réunion de dernière minute à 18h (www.corvéableàmerci.travailassociatif.fr bonjour). Evidemment, je n’ai pas vraiment le choix, je dois assister à cette réunion. Je préviens tout de même que j’avais quelque chose de prévu à 18h, que ça chamboule un peu beaucoup mes projets au dernier moment et qu’en ce qui me concerne, je ne partirai pas après 19h précises, même si on démarre la réunion en retard… Et oui, j’ai une vie sociale ;-).

 

Du coup, Anne m’attendra dans mon bureau, sagement en train de réviser un cours. Je me sauve à 19h pile et nous filons prendre le bus. Finalement, nous arriverons juste à côté d’une des entrées du parc, pas besoin de prendre un autre bus (merci la ratp d’être aussi précise dans les itinéraires).

 

Le parc a l’air agréable, nous avançons jusqu’à entendre des accordéons qui nous guideront vers la scène. Le temps de déguster une crêpe et un verre de cidre au stand de l’association bretonne de Sartrouville et nous nous installons au 2ème rang, soit à environ 10 mètres de la scène. C’est bien, nous éviterons tout danger à cette distance : postillons, attaque d’intermittents du spectacle affamés et anthropophages… Enfin bon, cette disposition est assez bizarre tout de même.

 

Pas de Dodo citoyen pour démarrer ce soir, c’est Grosso modo qui débute le concert, suivit par Les stars… et le Bal des utopies, 2 chansons pas très optimistes, mais pas forcément très éloignées de la réalité. J’aime bien le dynamisme apporté par la batterie, jouée par Bénédicte, dont j’ai zappé le nom.

 

On passe ensuite de la sublime Désolé Mignonne à La soupe au potiron, qui fait sourire dans le public, oui, c’est certain, une chanson qui nous donne la recette de la soupe au potiron, ce n’est pas commun.

Et c’est le tube allemand L’appel de la chips qui laisse la place à La malveine.

 

Vient ensuite la chanson qui a remporté le plus de succès auprès des 2 – 10 ans : T.B.M.

Le rythme de la chanson, davantage accentué par la présence de la batterie, a énormément plu aux enfants qui ont dansé comme des p’tits fous tout du long. Nous nous sommes bien amusées, Anne et moi, en regardant un gamin très inspiré niveau chorégraphie… très… free style.

 

Puis c’est Berceuse, toujours aussi belle, encore plus que d’habitude même, avec la batterie toute seule sur la fin.

A ce moment-là du concert, nous nous sommes rendues compte que Csaba Palotaï avait du succès auprès de la gente féminine… plein de petites groupies s’étaient regroupées au pied de son micro ;-).

 

Un petit tour du côté du premier album avec la très imagée Coquillages et c’qui s’ensuit. Puis retour au deuxième avec Les rapports de ma voisine avec son grille-pain, qui me plaît toujours autant, tout comme La douche écossaise.

 

Un moment de douceur avec Pourparlers avec un cygne. Enfin de douceur… pas pour tout le monde. Un gamin va casser une chaise pendant la chanson… ça devient violent les concerts de Laurent Madiot ;-).

 

Ensuite, Laurent annonce une reprise, je commence à sourire en me doutant de la suite et je pense qu’il s’en est aperçu car il a précisé dans notre direction que c’était une vraie reprise (et pas un bis de Pourparlers avec un cygne comme il le fait habituellement)

En effet, ils vont nous interpréter une “cowboy song”, ça sera Un violon, un jambon, que j’ai plutôt l’habitude de voir pendant un concert des Fouteurs de joie.

 

Ça devait être la dernière chanson, mais comme il reste du temps, nous auront droit à un bonus, et pas des moindres : Kiki la cocotte, pour mon plus grand plaisir et pour celui de Anne aussi car elle ne l’avait pas encore vue sur scène.

A propos de cette chanson, loin de moi l’idée de me moquer, mais on arrive mieux à répéter les paroles que Jeff Hallam et Csaba Palotaï… enfin bon, à leur décharge, je pense que si on essayait de me faire répéter un exercice de diction en anglais ou pire, en hongrois, j’aurais bien du mal aussi ;-D.

 

Voilà, le concert est fini, un groupe de percussions antillais prend la suite. Nous restons un moment encore, et nous reprenons le chemin vers la gare RER de Sartrouville, sans nous perdre, et retour à Paris.

 

Ce concert était sympathique, bien que particulier de par le lieu et la disposition des chaises… Mais au vu du jeune public prêt à reprendre le flambeau, je me dis que les concerts de Laurent Madiot vont très vite devenir trop trash pour moi : jets et cassages de sièges, djeun’s qui jumpent, groupies en culottes courtes… ça va faire beaucoup ;-D.

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