Fouteurs de joie – 14 mars 2008 – Théâtre de Villepreux (78)

Avec Marie, nous découvrons la petite ville de Villepreux, on se croirait à une bonne centaine de km de Paris, dans un gros bourg de province, c’est bien, ça dépayse.

Comme nous sommes arrivées tôt (ça vaut mieux que d’arriver en retard), nous avons le temps de faire un petit tour… ce qui nous permet de voir le bar tendance de Villepreux

 

Bref, après avoir trouvé de quoi nous restaurer, nous entrons dans le théâtre, pour attendre le début du concert.

Dans le hall, nous trouvons un arbre à Fouteurs de joie ;-).

En première partie, c’est Antoinette et les forces du sud… bon, disons que je me serais volontiers contentée des forces du sud seules… j’ai aimé la musique, beaucoup moins la voix de la chanteuse.

Après une pause, nous retrouvons enfin les Fouteurs de joie… Et là, ben comme d’habitude, ils se mettent la salle dans la poche en interprétant Chez Simone après l’instrumentale du début (très réussie d’ailleurs, avec l’arrivée progressive des différents instruments).

Chez Simone, pendant laquelle nous avons droit à des mimiques plus que suggestives, a beaucoup fait rire les personnes derrière nous (nous aussi d’ailleurs).

C’est ça le premier effet Fouteurs : Le rire.

On rit beaucoup, même sur des chansons dont le sujet n’est pas a priori très drôle (Ah reste sobre ! par exemple, qui parle quand même d’alcoolisme, de mort sur la route…). Mais l’interprétation est tellement drôle, qu’elle prend parfois le pas sur la gravité des textes. C’est surtout le cas quand on les voit pour la première fois, comme c’était le cas pour beaucoup de personnes présentes ce soir-là.

Il y a beaucoup à voir et à entendre à un concert des Fouteurs de joie. C’est donc pour cela qu’il faut y retourner plusieurs fois… ce que je fais avec plaisir. Parce qu’après le premier effet Fouteurs, il y a le deuxième effet Fouteurs : La rupture espace-temps.

En effet, l’espace d’un concert, tout le stress et la course après le temps sont oubliés. Plus rien à contrôler, on se laisse embarquer (pas les yeux fermés parce que, si vous suivez bien, j’ai dit qu’il y avait beaucoup à voir ;-D) dans leur monde, hors du temps. On les suit à Munich, au bal musette, en mer, dans un monde poético-politique ou politico-poétique (si si, ça peut aller de pair)… Et ça, j’aime.

Et puis il y  le troisième effet Fouteurs : Le rire (non, je ne radote pas). Quand un gamin assis à côté de moi s’exclame : “Haaaan mais il sont cinglés !” quand Laurent Madiot imite la poule qui charge pendant Sophistiquée (bon, j’avoue que j’ai autant rit grâce au gamin qu’à Laurent Madiot). Si vous n’arrivez pas à visualiser la poule qui charge (enfin Laurent Madiot qui imite la poule qui charge), vous n’avez qu’à aller voir les Fouteurs de joie en concert le plus vite possible, vous ne le regretterez pas.
 

Et pour moi, le quatrième effet Fouteurs c’est de demander après chaque concert quand aura lieu le prochain… Et ce soir-là, ça n’a pas loupé.

Bref, ce vendredi soir, dans la riante bourgade de Villepreux, les Fouteurs de joie ont une fois de plus offert un très bon concert… vivement le prochain ;-).