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Un blog qui parle de musique et de concerts beaucoup, de l'actu un peu, des choses qui me font raler (et qui sont souvent en lien avec l'actualité)...

Stéphane Corbin – Essaïon – 11 février 2008

St-phane-affiche.jpgC’est le troisième concert de cette série, le premier auquel je peux me rendre et ce n’est pas peu dire que je suis impatiente. Parce qu’à l’origine, j’avais prévu d’assister au tout premier, puis à quelques autres ensuite, histoire d’en profiter au maximum.

 

Pour ce nouveau spectacle, Stéphane est tout seul sur scène, au piano, comme lors des concerts qui m’ont permis de le découvrir.

Après une petite journée de travail, 9h30 plus une petite pause de 30 minutes le midi, le truc normal pour une reprise en douceur après un arrêt maladie (j’aime quand je ne suis pas prévenue que j’ai l’obligation de rester une heure plus tard le soir au travail… tout ça parce que la gestion du personnel présent dans les locaux est inexistante…).

Heureusement, la perspective de la soirée à venir m’a aidée à rester zen (parce que oui, je râle, mais là, c’est juste pour le plaisir de râler, je compte bien tenir un moment dans ma nouvelle  “zen attitude” ;-D).

 

Le concert commence en douceur par la très belle Les murmures du temps, qui a donné son titre à ce spectacle. Ça donne le ton de la soirée, hantée par des visages, paroles, histoires… qui prennent toute leur mesure au travers des chansons interprétées ce soir.

 

Vient ensuite une chanson que j’ai déjà entendue (merci Stéphanie de m’aider à décrypter les moyens mnémotechniques fumeux que j’ai tenté de noter pendant le concert ;-D), le titre : Pas sur la même ligne. Une chanson très belle sur deux âmes sœurs qui se rencontrent à l’adolescence, pas faites pour vivre un amour ensemble, mais qui restent proches.

Il enchaîne directement sur une chanson courte, a capella, que je trouve très belle. J’aime beaucoup sa voix, elle est claire et très belle dans le silence de la salle.

 

Encore une chanson “ancienne”, très belle, qui parle de l’enfance, des petites fugues qu’un enfant peut faire, c’est Nathan. Puis c’est Le bol, pour rester dans la nostalgie douce de l’enfance.

 

Le guide, une chanson que j’ai l’impression de découvrir totalement, alors que je la connais. C’est sans doute lié à la façon dont Stéphane l’introduit, en parlant de l’enfant qu’on a tous en nous et qu’on maltraite parfois… Une chose est sûre, cette chanson m’émeut énormément ce soir.

 

Et histoire de ne pas avoir de répit, c’est au tour de Nos retrouvailles, que j’entends pour la première fois sur scène, mais que j’ai déjà beaucoup écoutée sur myspace… j’aime énormément cette chanson, je le confirme. Je lui trouve encore plus de force sur scène.

On retrouve une atmosphère plus douce, aérienne, avec une chanson écrite pour une fille (merci encore Stéphanie ;-D), La fille du vent.  (Oui, le jeu de mots vent/aérienne était des plus faciles, j’ai cédé et j’assume).

 

Là, à ce moment du concert, je me dis que c’est très chargé en émotions depuis le début et c’est pile là que Stéphane commence à nous parler de rupture, de chanson défouloir, de refrain qui permet d’évacuer la tension, la rancune… cette respiration tombe à point nommé dans le spectacle, c’est parfait. C’est donc une chanson monument, Daisy, formidablement drôle, je me régale et ris beaucoup… Au passage, j’ai trouvé très compliqué de reprendre le refrain… essayez de chanter en riant, ben c’est pas facile facile hein ;-).

 

C’est ensuite une toute nouvelle chanson, dont le thème ne m’étonne qu’à peine (enfin ce qui m’étonne, c’est plutôt le fait qu’elle soit déjà écrite ;-D), je l’appellerai Ally car je n’en connais pas le titre. Chanson que je trouve très tendre et qui me plaît beaucoup. Et ce n’est pas parce que je m’identifie en partie, je ne vis pas dans un minuscule chez-moi sous les toits dans le 18è à Paris… moi, c’est dans le 13è ;-D.

 

On reste à Paris d’ailleurs, avec Paris (titre provisoire attribué par moi), qui parle d’un Paris inondé au début du siècle dernier si je me souviens bien (je parle de l’explication, pas de la période parce que non, je n’étais pas née, je suis vieille, mais pas tant que ça nan mais oh !), la chanson finit par une jolie reprise du premier couplet de Il est cinq heures, Paris s’éveille (merci Estelle).

 

C’est au tour de Corsaire, une chanson qui me touche beaucoup aussi, comme pas mal des chansons de Stéphane en fait… j’ai vraiment une préférence pour l’interprétation piano/voix, ça donne une belle dimension aux paroles ici.

 

Ensuite, petit plaisir une reprise d’une chanson bulgare, Oblache le byalo (Nuage blanc), j’aime entendre Stéphane chanter en bulgare. Une chanson qui parle d’exil, de séparation… et avec Camomille, c’est une séparation d’un autre genre, l’enterrement d’un grand-parent… qui me fait inévitablement penser avec tendresse à ma grand-mère. Cette chanson est très belle, il m’a juste manqué les touches d’accordéon auxquelles j’ai été habituée jusqu’à présent.

 

De nouveau une très belle chanson : De nous, ou comment tourner la page, sur une plage… coïncidence ? La chanson suivante a pour titre Mille soleils, ma préférée (en même temps, j’ai l’impression d’en préférer beaucoup des chansons jouées ce soir ;-D). C’est simple, la façon dont Stéphane l’interprète me surprend à chaque fois, je ne sais pas comment il fait, de l’hypnose peut-être, toujours est-il que je la sens vivre cette chanson…

 

On continue avec une chanson qu’on appelle Est-ce qu’un jour ?, parce que ce sont les premières paroles… une chose est sûre… est-ce qu’un jour je serai à l’heure… on attend encore qu’un concert démarre à l’heure 0 ;-D. Plus sérieusement, c’est une très jolie chanson. Tout comme une toute nouvelles, Les causes perdues, un point de vue qui me plaît sur ce que doit être une chanson.

 

Nouvelle respiration très drôle dans le concert… Stéphane s’est essayé à la rédaction de test (du genre des très sérieux : slip ou caleçon, amant idéal...), le thème : les péchés capitaux, pour savoir si nous sommes des pécheurs… très drôle, vraiment, ça me donnerait presque envie d’en lire d’autres… j’ai dit presque, parce que le talent de Stéphane pour les propositions de réponses, ça ne s’improvise pas !

Tout ça pour introduire une chanson que j’aime beaucoup, très d’actualité, Bientôt punk.

Le concert se termine avec De passage, une très jolie chanson (oui, encore).

 

Avec ce spectacle, on voyage dans le temps et j’aime ça. C’est mélancolique, tendre, parfois violent, triste et drôle aussi. On passe par quasiment toutes les étapes d’une vie, de plusieurs vies même et tout cela s’entremêle sans heurts, sans à-coups et se déroule en douceur.

Les mélodies sont sublimes, les notes de piano s’enchaînent harmonieusement, c’est un vrai délice.

Je crois que je serais bien embêtée si on me demandait ma préférence entre les concerts précédents avec piano, guitares, violon et accordéon et ceux-ci, avec juste le piano. En fait, je préfère les deux formules 0 ;-D.

J’adopte sans hésiter ces Murmures du temps et il est possible que j’en reparle car même si c’est très frais, j’ai l’impression d’avoir oublié encore plein de choses dont je voulais parler.

Une chose est sûre, j’y retourne très vite. (Tous les lundis, du 25 février au 31 mars, à l’Essaïon, à 21h30).

 

Retrouvez quelques-unes des chansons de Stéphane par là : 
http://www.myspace.com/stephanecorbin

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