Olivier Marais (première partie, Cédric) – Union Bar

03/02/2008 21:47

Ce soir-là, c’est la deuxième fois que je vois Cédric en concert, la première fois pour Olivier Marais, dont j’ai bien aimé ce que j’ai entendu sur myspace.

Ça se passe à l’Union bar, lieu assez sympa de prime abord, avec un canapé confortable pas très loin de la scène où nous nous installons avec Steph, en attendant Mathilde qui doit nous rejoindre.

Cédric commence, normal, c’est la première partie. Il attaque avec Bonjour à la dame, que j’aime beaucoup. Une chanson qui parle du manque d’attention qu’on peut avoir envers ce qui se passe autour de nous, surtout envers les gens qu’on est amené à croiser, parce qu’on est toujours pressé, qu’on pense à d’autres choses…

Ensuite, c’était Ah ! l’amour, sur la première fois où on se sent amoureux… avec un moment de slam fabuleux ;-D.

La chanson suivante ne figure pas sur l’album, malheureusement sinon je pense que je me ferais un plaisir de l’écouter souvent. Elle parle du temps, du temps présent, passé et qui passe… Le temps file tout droit.

Encore une nouvelle chanson, un autre rythme, avec une véritable Human Beat Box (décidément, plein de talent Cédric), Garanti 200%, une critique de la société uniformisée et absolument stupide (c’est la société qui est stupide hein, pas la critique ;-D) dans le sens de laquelle j’abonde à fond.

Ensuite, nous partons à la découverte de la vie de sacrifice qu’est celle d’une fourmi… Sur le bout du doigt de Lola.

Et puis là, nous apprenons qu’il existe deux type d’Hommes… alors si j’ai bien suivi, il y a ceux qui se servent plus de leur cerveau droit et qui sont du genre à trouver un côté artistique à un rouleau de PQ qui traîne et ceux qui sont trop terre à terre, qui utilisent plus leur hémisphère gauche et que ça n’émeut pas. Pour la chanson suivante, Tu l’as, tu l’as pas, Cédric s’est mis dans la tête de quelqu’un qui aimerait utiliser plus son hémisphère droit, mais qui ne trouve aucun remède…

Ensuite, Olivier Marais rejoint Cédric pour chanter la D117, avec l’accent du sud… un challenge réussi pour le nordique qu’il est. C’est vrai qu’elle fait agréablement voyager cette chanson… les champs de vignes, les cigales…

Puis c’est le tour d’Une vie de chat… c’est vrai que c’est tentant une vie de chat, mais bon, les chats ne vont pas à des concerts, alors... ;-).

Dernière chanson en rappel, à l’ukulélé, en acoustique complète : une chanson qui compare l’addiction au chocolat et aux filles… très jolie.

C’est au tour d’Olivier Marais de commencer son concert… et là, comment dire… je suis conquise dès la première chanson. Bon, ok, j’avoue, si je craque aussi facilement, c’est parce qu’il dédie sa première chanson à la gloire de ceux qui ont du mal à se lever le matin et que forcément, je me sens légèrement concernée ;-D.

Alors comme je n’ai pas l’album, il n’en a plus et que je n’aime pas acheter des albums virtuels, (j’aime trop tenir un cd entre mes mains pour ça, donc j’attendrai un peu), je n’ai pas les titres des chansons, ça sera donc de l’approximatif.

La chanson suivante est sur sa page myspace, c’est Pardon voisin, elle est assez drôle, ça me plaît de plus en plus. Ensuite, c’est une chanson qui fait l’apologie d’un coin de paradis, les toilettes… elle me rappelle celle de Vincent Baguian, ils ont la même perception d’un coin tranquille où la solitude est bien agréable…

Olivier Marais nous avoue qu’il a parfois honte de certaines des chansons qu’il écrit et que c’est le cas de celle qui va suivre… je ne vois pas du tout pourquoi il en aurait honte, à vous de juger, voici le début : “Quand je pense à toi, je me dis parfois vivement Alzheimer…” ;-)

La chanson qui suit est son tube, elle s’appelle Le tube, surprenant non ?

Puis, il dispense des conseils à tous les futurs parents… ou comment anticiper dès la conception les problèmes qui se poseront à l’adolescence ;-D.

On poursuit avec les conseils… comment glander au boulot tout en passant pour un bourreau de travail aux yeux de son patron… c’est le sous-titre de la chanson.

Et là, il nous annonce la chanson triste du spectacle… une chanson qui me fait comprendre instantanément pourquoi il s’entend bien avec Cédric, elle s’appelle Une vie de chien ;-). J’ai bien aimé le refrain, ça me ressemble sans doute un peu.

Une autre chanson qui me plaît beaucoup et qui fait écho à une question que je me pose de temps en temps… Qu’est-ce que je fous là bordel ?, en duo avec Cédric.

Ensuite, vient sa chanson d’amour… sur un couple qui se sépare… en fait, sur des chaussettes qui sont toutes célibataires, sauf une paire qui a des courants d’air… j’adore ;-D.

Avant de finir, il nous avoue qu’il complexe un peu physiquement, mais qu’il a appris à s’assumer, sans autant de muscles qu’il le souhaiterait… il enlève son pull et nous montre son splendide (je n’ai pas d’autre mot pour le décrire) débardeur où figure le titre de la chanson : Schwarzenegger et moi… chanson très drôle.

Il finit avec une chanson qui explique aux célibataires ce à quoi qu’ils ont échappé, assez marrante aussi comme chanson.

Décidément, j’aime beaucoup son humour… et je partage son amour inconditionnel pour les chanteuses québécoises, notamment pour Céline Dion 0 ;-D.

Comme ces deux là s’entendent bien et qu’apparemment, ils ont eu du mal à mobiliser leur hémisphère gauche pour arriver directement au bar, ils ont eu le temps de répéter quelques reprises en chemin…

Nous avons donc droit à 3 reprises, une première dont j’ignore le titre, mais que je suppose être de Renaud. Ensuite, L’orage, de Brassens, puis La ballade nord irlandaise…

Bilan de la soirée, un concert très sympa, qui m’a permis de me familiariser avec l’univers d’Olivier Marais et de revoir Cédric, dont j’apprécie énormément l’album. J’espère avoir souvent l’occasion de les revoir, ensemble ou pas.

Pour les écouter, c'est simple :
Cédric : www.myspace.com/cedricmusique
Olivier Marais : www.myspace.com/oliviermarais

PS : crédit photo Stéphanie Bricier (qui a du mérite parce que la luminosité était très faible)